Réalisation | |||
Lucas Belvaux | |||
Scénario | ||
Lucas Belvaux |
| Dominique Blanc | ... | Agnès Manise |
| Gilbert Melki | ... | Pascal Manise |
| Ornella Muti | ... | Cécile Rivet |
| Catherine Frot | ... | Jeanne Coste |
| François Morel | ... | Alain Costes |
| Lucas Belvaux | ... | Bruno Le Roux |
Bernard Mazzinghi | ... | Georges Colinet | |
Olivier Darimont | ... | Francis Rivet | |
Patrick Descamps | ... | Jacquillat | |
Alexis Tomassian | ... | Banane | |
Yves Claessens | ... | Freddy | |
Pierre Gérard | ... | Olivier | |
Christine Henkart | ... | Madame Guiot | |
Jean-Henri Roger | ... | Le voisin incendie | |
Marc Bordure | ... | Le flic stup | |
Sophie Cattani | ... | La fille stup | |
Patrick Depeyrrat | ... | Le petit ami de Jeanne (en tant que Patrick Depeyra) | |
Eric Vassard | ... | Le Sbire | |
Raphaële Godin | ... | Louise (en tant que Raphaele Godin) | |
Jean-Baptiste Montagut | ... | Henri | |
Anne Delol | ... | L'infirmière | |
| Bourlem Guerdjou | ... | L'animateur réunion |
Claudia Fanni | ... | L'élève réunion | |
Yoann Denaive | ... | L'élève andouille | |
Antoine Chain | ... | Le dealer | |
Vincent Gardinier | ... | Le flic chauffeur | |
Zirek | ... | Barbouze 1 | |
Thomas Badek | ... | Barbouze 2 | |
Jean-Philippe Naeder | ... | Barbouze 3 (en tant que Jean-Philippe Neader) | |
Yvon Davis | ... | Mort aux vaches | |
Marion Piqué | ... | La femme d'Olivier | |
Elie Belvaux | ... | Le fils de Jeanne | |
Vincent Colombe | ... | Rémy (non crédité) | |
Valérie Mairesse | ... | Claire (non crédité) |
Production | |||
Diana Elbaum | .... | producteur | |
Patrick Sobelman | .... | producteur | |
Arlette Zylberberg | .... | producteur associé | |
Musique originale | |||
Riccardo Del Fra | |||
Lumière | |||
Pierre Milon | |||
Montage | ||
Danielle Anezin |
Un flic, Pascal Manise fournit depuis des années de la morphine à sa femme toxicomane, Agnès, une prof d'anglais. Pascal enquête sur l'évasion de Bruno Le Roux, un terroriste. Ce soir, Agnès se rend à une réception chez sa collègue Cécile. Pascal ne l'accompagne pas, car un corps vient d'être découvert. sur les lieux, il retrouve Jacquillat, son dealer, qui lui demande de tuer Le Roux, et refuse de l'approvisionner tant qu'il ne l'aura pas fait. Manise décide de refuser. Deux collègues d'Agnès font appel à Pascal : Jeanne poue une séance d'information sur la drogue et Cécile pour lui demander de suivre son mari. Agnès est maintenant en manque et souffre le martyre. Pourtant, Pascal campe sur ses positions.
Pour conclure sa trilogie, Belvaux amène sa caméra au plus près des personnages, plonge au plus intime, et signe à l'évidence le plus fort de ses trois épisodes. Plus qu'aucun de cux qui constituent la Trilogie, Après la vie, est un film qui pourrait se suffire à lui-même. En effet, il possède à lui seul tous les ingrédients d'une oeuvre accomplie : une intrigue simple et originale, un thème fort, une réalisation sobre mais attentive, et surtout deux acteurs de poids. En effet, Dominique Blanc et Gilbert Melki sont absolument remarquables. Concernant Dominique Blanc, ce n'est pas une surprise si l'on se souvient de sa filmographei. En revanche, Melki, dans son rôle dramatique de flic déboussolé, crée presque la surprise. aurait-il un "tempérament dramatique"? Il avait déjà prouvé qu'il pouvait être un "comique" (La vérité si je mens) serait-il un acteur complet? Tout semble l'indiquer. Allez voir les trois films, et gardez Après la vie pour la fin. D'après Belvaux, le sujet en est la souffrance. Pourquoi Agnès se drogue-t-elle? On ne le sait pas. Elle-même, le sait-elle? Sait-on pourquoi les gens se droguent? Et puis comment un flic peut-il aimer une femme jusqu'à mettre en cause les principes de son métier, de sa vie? Belvaux déclare : "La souffrance n'est pas imposée de l'extérieur, donc c'est insoluble". Un homme qui dit des choses d'une telle justesse et qui arrive à les montrer, avec des êtres de chairs et de sang, sans jamais se faire démonstratif, est un remarquable réalisateur.
Note du Capitaine :Fin de la Trilodie de Lucas Belvaux. Ouf. Il est regrettable que Belvaux soit le seul réalisateur francophone à avoir soé un projet de cette envergure. (et regrettable qu'il n'y ait pas plus d'oeuvres de science-fiction, de western en France mais ça, c'est du hors sujet).