L'Hypnotiseur (Hypnotisören, Lasse Halltröm, 2012)

Réalisation
Lasse Hallström

Scénario
Paolo Vacirca		Scénario
Paolo Vacirca		Adaptation
Lasse Hallström		Adaptation
Alexander Ahndoril		Roman (en tant que Lars Kepler)

Avec 

	Tobias Zilliacus	...	Joona Linna
	Mikael Persbrandt	...	Erik Maria Bark
	Lena Olin	...	Simone Bark
	Helena af Sandeberg	...	Daniella
	Oscar Pettersson	...	Benjamin
	Anna Azcarate	...	Lydia
	Jonatan Bökman	...	Josef
	Jan Waldekranz	...	Shulman
	Eva Melander	...	Magdalena
	Göran Thorell	...	Stensund
	Gustav Levin	...	Carlos
	Tomas Magnusson	...	Petter
	Ulf Eklund	...	Nålen
	Conny Vakare	...	Kut chefen
	Emma Mehonic	...	Evelyn
	Mats Andersson	...	Äldre polis
	Simon Mezher	...	Civilpolis
	Claes Hartelius	...	Evert Braun
	Hedvig Lagerkvist	...	Sjuksköterska
	Robert Follin	...	Pappa Ek
	Annika Gardeskog	...	Mamma Ek
	Lea Heed	...	Lisa Ek
	Lars Hjelm	...	Vakthavande polis
	Peter Eklund	...	Kriminaltekniker
	Robert Laurén	...	Polis
	Andreas Emilsson	...	Polis
	Johan Hallström	...	Erland (non crédité)

Production
Serina Björnbom	....	line producer
Börje Hansson	....	producteur
Bertil Ohlsson	....	producteur
Peter Possne	....	producteur
Per-Erik Svensson	....	co-producteur

Musique originale
Oscar Fogelström

Lumière
Mattias Montero

Montage
Sebastian Amundsen
Thomas Täng

Une famille est retrouvée sauvagement assassinée dans une maison de la banlieue de Stockholm. Laissé pour mort, Josef, le fils aîné, devient le seul témoin du crime. Dans le coma, il ne peut être interrogé par l'inspecteur Joona en charge de l'enquête. Pour progresser, Joona demande à Erik Maria Bark, hypnotiseur, de tenter un contact avec le garçon. Alors qu'il devait ne plus jamais utiliser ses dons, Erik accepte et s'aventure dans l'exploration du subconscient du jeune garçon.

Thriller suédois, parfois mou du genou, parfois d'une fulgurance dans la violence sympathique. On peine à se décider en voyant le résultat final tant le constat est mitigé. Alors certes, le polar suédois nous habitue à un style plus nerveux que son homologue américain et celà fait bien plaisir mais sa radicalité dans la mise en scène, son réalisme laisse froid (c'est froid, c'est suédois).

Tout les acteurs sont habités par leurs rôles... euh... non... pas tous. Il y en a qui résiste encore et c'est tellement dommage que cela soit les deux principaux (l'hypnotiseur et le flic), tout deux en effet donne l'impression d'avoir été des chiens battus dans une vie antérieur. Le regard fuyant, les bajoues en bas et la niack absente.... mais on me souffle qu'au pays d'Hamlet, la létargie est reine. (Rapport au froid, tout ça).

Sur le fond du film, on est tout de même à un autre niveau. Radical et malsain, l'histoire est une excellente surprise. L'Hypnotiseur est faillible et rien que le fait de mettre en doute ses "découvertes" est un point narratif très intéressant (je n'ose imaginer ce que ce film aurait donner entre les mains des américains).

Un film à voir lors des soirées télé policière d'hiver.

Note du Capitaine : Regardez bien l'affiche française (en haut de l'article).... Rien ne vous choque? et ben si. Le titre original est en anglais. Mais comment se fait-ce? L'anglais serez plus sexy et plus vendeur que le suédois? Les bras m'en tombent.