Réalisation | |||
Dan Mazer | |||
Scénario | ||
Dan Mazer |
| Rose Byrne | ... | Nat |
| Rafe Spall | ... | Josh |
| Alex Macqueen | ... | Minister |
| Stephen Merchant | ... | Danny |
| Jane Asher | ... | Diana |
Terence Harvey | ... | Alec | |
| Minnie Driver | ... | Naomi |
| Jason Flemyng | ... | Hugh |
| Nigel Planer | ... | Brian |
Maisy Mazer | ... | Bridesmaid | |
Matilda Thykier | ... | Bridesmaid | |
| Clare Higgins | ... | Elaine |
| Anna Faris | ... | Chloe |
Kevin Moore | ... | Toastmaster | |
| Olivia Colman | ... | Linda |
| Alisha Bailey | ... | Kate |
Kerry Howard | ... | Clare | |
| Daisy Haggard | ... | Helen |
Tim Key | ... | Alan | |
| Simon Baker | ... | Guy |
Djalenga Scott | ... | Alexandra | |
| Joseph Millson | ... | Charlie |
Sue Wallace | ... | Janet | |
| Daisy Donovan | ... | Partygoer |
William Andrews | ... | Joke Thief | |
Derek Hutchinson | ... | Business Guy | |
Hasina Haque | ... | Preeta | |
Pandora Colin | ... | Jane | |
Martin Trenaman | ... | HR Man | |
| Anna Skellern | ... | Claudia |
Dustin Demri-Burns | ... | Dove Violinist | |
Clare Welch | ... | Granny | |
Audrey Nicholson | ... | Woman with Taxi | |
Peter Mair | ... | Man with Taxi | |
| Lee Asquith-Coe | ... | Party Goer (non crédité) |
| Paul Blackwell | ... | Waiter at Wedding (non crédité) |
| Leon Corbin | ... | Passerby (non crédité) |
| Sam Creed | ... | Euro Star Man (non crédité) |
Eva Dagoo | ... | Fireworks guest (non crédité) | |
Ray Donn | ... | Eurostar Passenger (non crédité) | |
James Hare | ... | Jenny's husband (non crédité) | |
Craig Izzard | ... | Customer (non crédité) | |
Ali Jardine | ... | Passenger (non crédité) | |
Martin John King | ... | Roger (non crédité) | |
Simone Liebman | ... | Client (non crédité) | |
| Shaun Lucas | ... | Wedding Guest (non crédité) |
| João Costa Menezes | ... | Client (non crédité) |
| Marcus Sinclair | ... | Pool bar Patron (non crédité) |
| June Smith | ... | Xmas Party Reveller (non crédité) |
Glen Stanway | ... | Wedding Guest (non crédité) | |
| Senem Temiz | ... | Client (non crédité) |
| Glenn Webster | ... | Eurostar Staff (non crédité) |
Production | |||
Tim Bevan | .... | producteur | |
Liza Chasin | .... | producteur executif | |
Olivier Courson | .... | producteur executif | |
Eric Fellner | .... | producteur | |
Ron Halpern | .... | producteur executif | |
Debra Hayward | .... | producteur executif | |
Jane Hooks | .... | co-producteur | |
Kris Thykier | .... | producteur | |
Musique originale | |||
Ilan Eshkeri | |||
Lumière | |||
Ben Davis | |||
Montage | ||
Tony Cranstoun |
Depuis qu’ils se sont rencontrés dans une soirée, Nat, jeune femme ambitieuse, et Josh, apprenti romancier, nagent dans le bonheur, malgré leurs différences. Car si Josh est plutôt du genre intellectuel, Nat est une fonceuse. Ce qui ne les a pas empêchés d’être réunis par un coup de foudre réciproque. Leur mariage est idyllique, même si personne – de leurs proches à leurs amis, jusqu’au pasteur qui officie – ne croit qu’il pourra durer… Surtout quand l’ex-petite amie de Josh, Chloe, et le charmant client américain de Nat, Guy, s’en mêlent…
Alors que Josh et Nat s’apprêtent à fêter leur un an de mariage, aucun des deux ne veut être le premier à jeter l’éponge. Leur couple pourra-t-il résister aux pressions de toutes parts ?
Soyons honnête. A l’image du film d’action ou du thriller, la comédie romantique est un genre ultra-balisé, formaté et, finalement, assez prévisible. Une recette qui a fait ses preuves par le passé (il suffit pour cela de jeter un coup d’œil aux résultats de ce type de longs-métrages au box-office mondial) mais qui laisse peu de marge pour satisfaire d’autres spectateurs que les inconditionnels du genre. Produit par la société britannique Working Titles, à l’origine de classiques de la comédie romantique tels que Quatre mariages et un enterrement, Bridget Jones ou Coup de foudre à Notting Hill, Mariage à l’anglaise laissait présager une œuvre dans la même veine. Heureusement, on est loin du compte. Le film débute d’ailleurs à contre-pied des romcoms traditionnelles. Alors que, dans la plupart d’entre elles, le principal enjeu réside dans la possible formation d’un couple – qui finit toujours par arriver – au sein des protagonistes, les deux tourtereaux filent déjà le parfait amour dès le départ et se marient dès le premier quart d’heure du film. Sauf que leur mariage ne débouche pas sur l’utopique « ils vécurent heureux et eurent beaucoup d’enfants » mais plutôt sur le plus pragmatique « c’est le début des emmerdes ». Rapidement, Nat (Rose Byrne) et Josh (Rafe Spall, le William Shakespeare d’Anonymous) s’avèrent en effet très différents l’un de l’autre : elle est plutôt working girl, un brin coincée, les pieds sur terre ; lui est assez rêveur, adulescent plus ou moins assumé et asocial sur les bords. Des différences qui, contrairement à la plupart des comédies romantiques, ne seront pas à l’origine du renforcement du couple, mais plutôt de sa désagrégation…
Aux commandes de cette romcom : Dan Mazer. Scénariste et producteur de comédies depuis une dizaine d’années, le britannique a écrit de nombreux sketchs autour du personnage d’Ali G, le rappeur fantasque créé par Sacha Baron Cohen, dont il a scénarisé les tribulations cinématographiques. L’homme a d’ailleurs également collaboré avec l’acteur sur ses principaux longs-métrages : Borat, Bruno et The Dictator. Un esprit frondeur et trash qu’il a (en partie) transposé dans Mariage à l’anglaise, avec un humour certes moins corrosif mais tout aussi décalé et réjouissant. Le casting est, lui aussi, pour beaucoup dans la réussite de cette romcom, de la toujours très charmante Rose Byrne (qui prouve une bonne fois pour toute, après American trip et Mes meilleures amies, qu’elle excelle dans le registre comique) au playboy Simon Baker (sorte de Hugh Grant 2.0 au sourire ravageur) en passant par Anna Faris, assez éloignée de ses rôles de blondes complètement déjantées qui ont fait sa réputation. Mention spéciale au drôlissime Stephen Merchant, fidèle complice du britannique Ricky Gervais avec qui il a créé les séries The Office, Extras et Life’s too short. En dépit d’un rôle anecdotique qui n’apporte pas grand-chose à l’histoire, chacune de ses apparitions est un pur délice grâce à des répliques plus graveleuses et politiquement incorrectes les unes que les autres. Une approche trash et grivoise qui n’est pas sans rappeler le meilleur des productions de Judd Apatow, et notamment Mes meilleures amies. Dans Mariage à l’anglaise aussi, les femmes jurent à tout va, parlent de sexe avec une extrême crudité…
Ce mélange, bien qu’assez déconcertant de prime abord, s’avère finalement très appréciable, la romcom sortant, enfin, des sentiers battus. Au passage, Dan Mazer brosse un portrait truculent de la vie de couple : les indispensables concessions, les envies divergentes, le passage obligé par la famille de chacun (l’une trop aimante, l’autre parfaitement antipathique)… Si comme toute comédie romantique qui se respecte, Mariage à l’anglaise aura droit au happy end de rigueur (pour le coup assez inhabituel), Dan Mazer aura tout de même réussi à y inclure une petite dose de cynisme, détournant au passage la célèbre déclaration d’amour de Billy Cristal dans Quand Harry rencontre Sally, la référence absolue. Une bouffée d’air frais pour un genre qui manquait cruellement d’originalité.
Note du Capitaine : Ouais, bon c'est une comédie romantique de plus. On va pas en chier une pendule, non plus!