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8 avril 2013 1 08 /04 /avril /2013 18:01

http://medias.unifrance.org/medias/215/62/81623/format_page/le-mentor.jpg

 

Réalisation
Jean-Pierre Mocky  
 
Avec 
  Jean-Pierre Mocky ... Ludovic
  Solène Hebert ... Annette
  Clovis Fouin ... Christian
  Simon Coutret ... Alexandre

  Jean Abeillé    
  Freddy Bournane    
  Pierre Casadei    
  Fabrice Colson    

Guillaume Delaunay    

Patrick Diwen    
  Yvonne Gradelet    
  Emmanuel Hubert    
  Joelle Hélary    
  Olivier Hémon    
  Fabien Jegoudez    
  Anksa Kara    
  Bettina Kox    
  Lionel Laget    
  Daphnée Lecerf    

Jess Liaudin ... Le bonimenteur
  Emmanuel Nakach    
  Paméla Ravassard    
  Noël Simsolo    
  Michel Stobac    
  Michel Vaniglia    

 

Musique originale
Vladimir Cosma  

 


 

Le film raconte l'histoire d'un monsieur d'un certain âge, SDF distingué, qui devient le mentor d'une jeune fille de 20 ans. Il va s'intéresser à elle et l'empêcher de faire des bêtises, notamment d'épouser un imbécile. Il va essayer de changer sa vie en la rendant plus belle à la manière d'un ange gardien.

 

http://static0.channels.com/thumbnails/assets/www-allocine-fr/feeds/6-2054/12620/episodes/17116940_AlloCin-----Bandes-annonces-Le-Mentor-Bande-annonce--jpg

 

C'est devenu une blague à chaque fois. Le nouveau Mocky est un film cheap. Mocky et petit budget, c'est un peu bonnet blanc et blanc bonnet, ça va forcément ensemble. Mais le dernier artisan (dans le sens le plus noble du terme... celui qui vit de son art et bricole littéralemnt des films dans sa petite entreprise) du cinéma français est tenace et nous le prouve encore une fois.

donc oui, on pourrais rechigner sur le tournage un peu à la va-vite avec des acteurs en roue libre (mais comment faire autrement avec aussi peu de jours de tournage et un tel enchaînement... ils n'avaient qu'à être prêt eux!) ou sur la la photographie et la lumière... (mais qu'est-ce qu'on s'en fout finalement d'éclairer les acteurs comme des stars et de les shooter à leur avantage.... quel besoin ils ont d'être à leurs avantages, la vie c'est des gueules!)

Bref, on aime ou on aime pas le cinéma du sieur Mocky mais il faut reconnaître qu'il en a dans le calbute et ça fait du bien.
Le film? Un hymne à la vie (j'adore les expressions galvaudées), où Mocky apprend la vie à une jeune ingénue. C'est aussi à nous qu'il parle et nous apprend les choses.

 

Note du Capitaine : Pas à tortiller du cul, il filmerai un plat de nouilles qu'on le défendrait quand même, Jen-Pierre.

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8 avril 2013 1 08 /04 /avril /2013 12:02

  http://cdn.ocinoche.com/u/un-couple-epatant.jpg

 

Réalisation
Lucas Belvaux  
 
Scénario
Lucas Belvaux    

 

Avec

Ornella Muti ... Cécile Costes

François Morel ... Alain
  Valérie Mairesse ... Claire

Dominique Blanc ... Agnès

Gilbert Melki ... Pascal

Lucas Belvaux ... Pierre

Catherine Frot ... Jeanne
  Bernard Mazzinghi ... Georges
  Raphaële Godin ... Louise (en tant que Raphaele Godin)
  Patrick Depeyrrat ... Vincent (en tant que Patrick Depeyra)
  Vincent Colombe ... Rémy
  Pierre Gérard ... Olivier
  Jean-Baptiste Montagut ... Henri
  Anne Delol ... L'infirmière
  Joss Philopémon ... Le chauffeur de taxi
  Claudia Fanni ... L'élève réunion

Bourlem Guerdjou ... L'animateur réunion
  Simon Carrière ... L'élève manifestation
  Vincent Gardinier ... Le flic chauffeur
  Eric Vassard ... Le sbire (en tant que Éric Vassard)
  Zirek ... Le barbouze
 
  Thomas Badek ... Secret Agent 2 (non crédité)

 

Production
Diana Elbaum .... co-producteur
Patrick Sobelman .... producteur
Arlette Zylberberg .... producteur associé
 
Musique originale
Riccardo Del Fra  
 
Lumière
Pierre Milon  
 
Montage
Valérie Loiseleux  

 


 

Alain, patron d'une petite entreprise, tarde à rentrer chez lui le soir de son anniversaire. Il doit être opéré et prévoit le pire. après 'être changé les idées, il arrive à la maison où sa femme l'attend avec tous leurs amis. Ravissante dame, Cécile a eu deux enfants avec lui, qui sont adultes maintenant. Pour cacher ses tracas, Alain prétexte un léger accident de la route et endommage lui-même sa voiture avec un marteau Se rendant compte de la supercherie, Cécile, suspicieuse, décide d'engager le mari d'une amie comme détective privé. Policier dans la vie, Pascal qui cherche à arrondir ses fins de mois suit déjà Alain dans tous ses déplacements. Très vite, il croit découvrir une liaison entre Alain et une jeune fille.... Mais Cécile l'informe qu'il s'agit de leur propre fille!

 

http://img.filmsactu.net/datas/films/u/n/un-couple-epatant-la-trilogie-1/xl/46f8ad64267e9.jpg

 

Lucas Belvaux, (le jeune facteur de Poulet au vinaigre) a peut-être réalisé la première vraie trilogie de l'histoire du cinéma, selon la définition du robert ("ensemble de trois éléments inséparables"), alors que jusque là, on se contentait d'aligner des oeuvres sur un même thème, ou de raconter une histoire en trois épisiodes. Cette trilogie "puissance trois" ne raconte pas une seule histoire mais trois histoires simultanées dans la vie de plusieurs personnages, présents à des degrés divers dans les trois films. Chaque film choisit un point de vue et un genre cinématographique différent, et remet donc en cause ce qu'on croyait savoir. Ce dispositif quasi-oulipien est d'autant plus payant que le réalisateur n'y a pas trouvé prétexte à enfiler des exercices de styles malins. Au contraire, il joue chaque carte avec humilité et confiance dans son matériau filmique. Selon lui, on peut voir les trois films dans l'ordre de son choix, et de chaque combinaison naitra une oeuvre différente. On conseillera cependa de suivre l'ordre officiel, et de commencer par cette comédie légère qui se bonifiera avec le recul. Nous entrons ainsi dans ces histoires subrepticement, sans nous douter que ces personnages réservent des surprises, que les masques vont tomber à chaque étape. Cette gentille comédie sentimentale (mêlant des ingrédients de comédi de moeurs, voire policière) réunit une brochette d'acteurs n'ayant pas l'habitude de travailler ensemble, ce qui ne manque pas de créer des intrigues.

 

http://www.dvdtimes.co.uk/images/noel/cavale2.jpg

 

Note du Capitaine : Une trilogie où chaque film est différent. L'idée est intéressante mais pas nouvelle. Reste une belle execution.

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5 avril 2013 5 05 /04 /avril /2013 11:48

  http://www.europa-cinemas.org/var/europacinemas/storage/images/news/les-actions/quinzaine-des-realisateurs-le-repenti-remporte-le-label/14521-1-fre-FR/Quinzaine-des-realisateurs-LE-REPENTI-remporte-le-Label.jpg

 

 

Réalisation
Merzak Allouache  
 
Scénario
Merzak Allouache    

 

Avec 
  Nabil Asli ... Rachid
  Adila Bendimerad    
  Khaled Benaissa    

 

Lumière
Mohamed Tayeb Laggoune  
 
Montage
Sylvie Gadmer  

 


 

Algérie. Région des hauts plateaux. Un jeune homme court dans la neige trainant son balluchon. Rachid est un islamiste maquisard qui regagne son village grâce à la loi de "Concorde civile". Entrée en vigueur en 2000, elle est censée mettre fin à la "décennie noire", qui a coûté la vie à environ 200 000 personnes. La loi promet à tout islamiste repentant qui rendrait ses armes en promettant n’avoir pas de sang sur les mains, une quasi amnistie et la réinstallation dans la société. Mais la loi n’efface pas les crimes et Rachid s’engage dans un voyage sans issue où s’entremêlent la violence, le secret et la manipulation.

 

http://www.slate.fr/sites/default/files/imagecache/node-story/chevauxdieu.jpg

 

Film au carrefour du politique et du drame social. Le Repenti ressemble beaucoup à ce que le cinéma français apporte au film social (chez moi c'est péjoratif), de bons sentiments avec une prétendu ouverture mais au fond, c'est juste pour faire pleurer dans les chaumières.
Le nouveau film de Merzak Allouache se divise en trois parties. La première se concentre sur la réintégration du jeune Rachid, autrefois « barbu » devenu « beau gosse » rasé de près. Allouache prend de la distance avec ce personnage et évitera quoi qu’il arrive de le juger, laissant ce soin aux personnages secondaires, tels que le gérant du bar où travaille Rachid ou les habitants du village qui veulent sa peau. « Le Repenti » rappelle à quel point les terroristes ne sont pas les bienvenus en Algérie, pays où il est difficile de tourner la page après la vague de terrorisme que cette nation a connu dans les années 90. C’est sur une rencontre que démarre la seconde partie, celle qui fera tenir en haleine l’audience, puisque Merzak Allouache a l’excellente idée de dissimuler les affaires entretenues entre le jeune repenti et le pharmacien. Un intriguant lien les unis et il ne sera révélé que dans la dernière partie introduisant également Djamila, l’ex-femme du pharmacien, intransigeante, mais dont les traits semblent cacher un lourd fardeau qui lui pèse depuis des années.
Ce sont toutes ces ellipses et non-dits qui maintiennent le spectateur en haleine et l’obligent à user de son imagination pour deviner l’événement qui a séparé Dajmila de son mari. Allouache élude intelligemment le passé maquisard de Rachid ou la faveur demandée par le commissaire en échange d’un emploi de serveur au bistrot du coin. Malgré tout, le réalisateur ne peut s’empêcher de prendre un peu trop son temps lors des séquences présentant le quotidien des personnages. L’intrigue ne démarrant qu’au milieu du récit, le début laborieux et la fin un poil trop arbitraire et abrupte avec laquelle Merzak Allouache conclut son film, soulèvent un soupçon de frustration difficile à dissiper.

 

http://www.africapt-festival.fr/imag2012/films2012/le_repenti.jpg

 

Note du Capitaine : Pas la came de la maison, circulez... y a rien à voir...

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5 avril 2013 5 05 /04 /avril /2013 10:32

http://www.cinema-francais.fr/images/affiches/affiches_s/affiches_schmidt_nathalie/apres_la_pluie_le_beau_temps.jpg

 

Réalisation
Nathalie Schmidt  
 
Scénario
Thierry Derocles  
Nathalie Schmidt  

 

Avec 

Julie Gayet ... Rose Bonbon
  Marc Barbé ... Roger

Clovis Cornillac ... Dubel
  Tom Novembre ... Chris
  Philippe Bizari ... William
  Valeria Cavalli ... Pamela
  Salvatore Ingoglia ... Jeff
  Tolsty ... Dimitri
  Fawzi B. Saichi ... Le bossu (en tant que Faouzi Saïchi)
  Gérard Rinaldi ... José Bretelle
  Michel Musseau ... Mickey
  René Lafleur ... Tintin
  Philippe Lehembre ... Milou
  Patrick Rocca ... François Dieuleveut
  Manuel Le Lièvre ... Le policier (en tant que Manuel Lelièvre)
  Céline Milliat-Baumgartner ... Sandrine
  Shelly De Vito ... Madell
  Vladimir Houbart ... Le premier voyou (en tant que Vladimir Houbard)
  José Gómez Rebolo ... Le second voyou
  Isabelle Petit-Jacques ... Thérèse
 
  Jean Rupert    

 

Production
Paulo Branco ....
 
Musique originale
Franck Gervais  
Krishna Levy  
Nathalie Schmidt  
 
Lumière
Christophe Paturange  
 
Montage
Nathalie Langlade  

 


 

Rose Bonbon est une jeune chanteuse.... de salle de bains. Après une dispute avec Roger, son fiancé, primaire et brutal, elle sort de l'appartement pour prendre l'air, mais se fait importuner par un bossu patibulaire. Surgit Dubel, qui la sort de ce mauvais pas. Quelle chance! c'est un impresario et, lorsqu'il apprend que Rose est chanteuse, il lui parle déjà de tournées mirifiques. Après avoir poussé la chansonnette pour lui, Rose rentre chez elle, non sans avoir noté les coordonnées du bellâtre.

 

http://medias.unifrance.org/medias/117/37/9589/format_page/julie-gayet-apres-la-pluie-le-beau-temps.jpg

 

Pas évident, quand on est une actrice formée chez Chéreau et employée, entre autres, par Téchiné, de se mettre en danger sur un premier film. Nathalie Schmidt n'a d'ailleurs pas choisi la voie la plus facile, en se lançant, avec Après la pluie, le beau temps, dans un style qui n'avait plus forcément la cote en France ces dernières années : le film musical. Le récent retour du genre est d'ailleurs étonnant car, un an après filles perdues, cheveux gras, deux d'entre eux auront occupé les écrans français en l'espace de deux mois, après la pluie, le beau temps succèdant au joli film des frères Larrieu, Un homme, un vrai. Ici, jeu et mise en scène sont décalés : le sujet est très simple (les déboires d'une apprentie chanteuse) mais le traitement est loufoque, original jusqu'à pouvoir, par moments, paraître un peu exagéré, faux, facile. Peut-être est-ce là une caractéristique dévolue  aux comédies musicales? On avait fait les mêmes reproches, il y a quelques années, au Jeanne et le garçon formidable de Ducastel et Martineau, dont le sujet plus grave soulignait presque plus les défauts. Ici, une fois acceptée cette distanciation, on peut se laisser aller à la détente : le film se suit avec plaisir, les aventures de nos anti-héros sont généralement réjouissantes (sans être désopilantes), leurs interprètes peu avares d'effets comiques souvent très réussis (Cornillac encore une fois formidable!) et les situations sont le plus souvent inattendues. Sans être un chef-d'oeuvre, ce premier film est donc tout à fait honorable.

 

http://cdn.im6.fr/01D300FA03863442-c1-photo-apres-la-pluie-le-beau-temps.jpg

 

Note du Capitaine : Je reconnais que la critique au-dessus n'est pas de première fraicheur. Depuis en Comédie musicale on a tout de même eu.... euh..... euh... bah pas grand chose en fait. (Le premier qui me cite Les mots d'amour se prend un parpaing dans la tête)

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4 avril 2013 4 04 /04 /avril /2013 11:26

http://www.memento-films.com/assets/images/ressources/posters/240x320/derriere-la-colline.jpg

Réalisation
Emin Alper  
 
Scénario
Emin Alper  

Avec 
  Tamer Levent ... Faik
  Reha Özcan ... Nusret
  Mehmet Ozgur ... Mehmet
  Berk Hakman ... Zafer
  Banu Fotocan ... Meryem

 

Production
Emin Alper .... producteur
Enis Kostepen .... producteur
Nikos Moutselos .... co-producteur
Seyfi Teoman .... producteur
 
Musique originale
Volkan Akmehmet  
 
Lumière
George Chiper  
 
Montage
Ozcan Vardar  

 


 

Au pied de collines rocheuses, Faik mène une vie de fermier solitaire avec son métayer et sa femme. Quand arrivent de la ville son deuxième fils et ses petits-enfants, il les met en garde contre les nomades qui traversent la région. Tandis que se déroulent les vacances, la menace rôde, silencieuse et invisible.

 

http://image.toutlecine.com/photos/d/e/r/derriere-la-colline-tepenin-ardi-03-04-2013-14-12-2012-3-g.jpg

 

Film d'ambiance (même si la bande annonce cherche à nous en faire croire plus), Derrière la colline est une excellente surprise du cinéma Turc.

Sur un suspens plutôt basique... vont-ils attaquer? si oui, quand? Emin Alper construit un film passionnant qui n'est autre qu'une allégorie sur la Turquie moderne (je n'invente rien c'est lui qui le dit en conférence de presse.) et ses relations avec les pays limitrophes.

Les acteurs sont tous au diapason (même si on regrettera certains tics misérabilistes... je me comprends.) et les images surprennent par une certaine beauté (désolé, j'ai été biberonné au Turkish Star wars...). Une mention spéciale tout de même à la gestion du son.... splendide.

 

http://img.over-blog.com/450x254/4/91/79/02/2013/04---Avril/Derriere-la-colline/Derriere-la-Colline-1-copie-1.gif

 

Note du Capitaine : La Turquie, nouvel eldorado du cinéma de genre? qui l'eut cru!

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4 avril 2013 4 04 /04 /avril /2013 09:21

http://medias.unifrance.org/medias/175/37/9647/format_page/aout-avant-l-explosion.jpg

 

Réalisation
Avi Mograbi  
 
Scénario
Avi Mograbi    

 

Avec 

Meital Dohan    

Adi Ezroni    
  Avi Mograbi    

Tchelet Semel    

 

Production
Avi Mograbi ....
 
Lumière
Philippe Bellaiche  
Eitan Harris  
Avi Mograbi  
 
Montage
Avi Mograbi  

 

En filmant ses concitoyens israéliens et lui-même durant le mois d'août, Avi Mograbi révèle la violence quotidienne qui ronge son pays. Entre journal intime et reportage, documentaire et fiction, Août est un pamphlet politique à l'humour féroce.

 

http://www.gncr.fr/sites/default/files/styles/570x385/public/images/films/media,%20browser/723_photos_15651.jpg?itok=Vs7Jijge

 

Installé dans son salon, Avi Mograbi, face à sa caméra, raconte à quel point il déteste le mois d'août, qui symbolise pour lui tout ce qu'il y a de plus insupportable en Israël, son pays. En août, il fait une chaleur étouffante. Le climat est pesant, les personnes, irritables, et les entiments, exacerbés. C'est un mois chargé de violence. Et celle-ci révèle l'état d'esprit du pays et de ses habitants. Armé de sa caméra, Avi Mograbi descend dans la rue pour témoigner de cette tension à peine contenue, sous-jacente et quotidienne qui a envahi sa ville et ses concitoyens : arrestations, embouteillages, rassemblements... Entre ces scènes extérieures, on retrouve le réalisateur dans son salon. La caméra enregistre ses commentaires et confidences, ainsi que ceux de sa femme et de son producteur (qu'il interprète tous les deux, respectivement avec une serviette autour de la tête et une casquette dessus). Avec quelques effets spéciaux simples et rapides, le réalisateur parvient à faire se rencontrer les trois personn(ag)es dans ce décor unique.

Le film oscille ainsi entre le salon et la rue, entre un cadre immobile et une image tremblante, entre les dialogues (monologues?) semi-improvisés du réalisateur et les réactions des habitants prises sur le vif, entre le confort intérieur et la violente tension extérieure. Car la caméra d'Avi Mograbi dérange. En faisant office de miroir pour les Israéliens, elle les renvoie à leur propre action et dévoile leur mauvaise conscience et leur pranoïa collective. Se sachant filmé, le moindre passant se sent ainsi jugé dans sa conduite et réagit souvent très violemment à l'encontre d'Avi Mograbi. Et l'impertinent cinéaste ne fait naturellement rien pour l'apaiser, trop heureux de figer cet instant sur la pellicule. Avec un humour provocateur, il mêle ainsi son journal intime, sa vie privée de citoyen israélien ordinaire à la grande Histoire d'Israël, à l'aveuglement volontaire de ce pays, qui refuse de regarder sa violence, sa folie meurtrière en face. Seulement, malgré l'originalité de son approche, Avi Mograbi ne pousse jamais la réflexion au-delà de son intention (plutôt louable) et finit même par se montrer aussi irritant que ceux qu'il filme. Et c'est le paradoxe de se film de ce saborder lui-même avec les armes de ceux qu'il cherche à dénoncer. Paradoxe décevant? Plutôt un coup de génie, le cinéaste faisant ainsi de lui-même la preuve vivante que cet état d'esperit est dangereusement contagieux...

 

http://www.gncr.fr/sites/default/files/styles/570x385/public/images/films/media,%20browser/723_photos_15713.jpg?itok=r-5n4t47

 

Note du Capitaine : Un film sur Israël est forcément un film sur le racisme. De toute manière, tout rassemblement communautaire est une forme de racisme (Si avec ça, j'ai pas des problèmes, je peux plus rien faire.)

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3 avril 2013 3 03 /04 /avril /2013 19:23

http://fr.web.img6.acsta.net/r_600_x/medias/nmedia/18/96/41/34/20465398.jpg

 

Réalisation
Alexandre Castagnetti  
 
Scénario
Xavier Nemo   Adaptation
Xavier Nemo   dialogue

Nirina Ralanto   adaptation
Nirina Ralanto   dialogue

Julien Simonet   adaptation
Julien Simonet   dialogue

Vincent Angell   Scénario original
Nicolas Bedos   adaptation
Nicolas Bedos   dialogue
Brigitte Bémol   adaptation

 

Avec 

Ludivine Sagnier ... Julie
  Nicolas Bedos ... Antoine
  Jonathan Cohen ... Hugo
  Arnaud Ducret ... Hugo
  Brigitte Catillon ... Claire
  Jackie Berroyer ... Arthur
  Clémentine Célarié ... Marie
  Michel Vuillermoz ... Georges
  Lila Salet ... Stéphanie
  Ina Castagnetti ... Aïssa

Sophie-Charlotte Husson ... Nina
 
  Pierre Aussedat    

Jean-Philippe Goudroye ... Renato
  Yvonne Gradelet    
  Claudine Grémy    

Charlotte Eugène Guibeaud    
  Cédric Nouet ... Enzo

Natasha Romanova ... Mary
  Nacer Chenouf ... Taxi driver (non crédité)
  Jamie Rosen ... Lover (non crédité)
  Daniel Semporé ... Cuisinier (non crédité)

 

Production
Catherine Bozorgan .... producteur
Christine Gozlan .... producteur
David Poirot .... producteur
Julien Ralanto .... producteur
Mathieu Robinet .... producteur
 
Lumière
Yannick Ressigeac  
 
Montage
Scott Stevenson  

 


 

Alors qu'un avion la ramène de New-York à Paris où elle s'apprête à se marier, la belle Julie se retrouve assise à côté d'Antoine, un séduisant débauché qu'elle a aimé 3 ans plus tôt. Elle va tout faire pour l’éviter alors qu'il compte sur ces 7 h de vol pour la reconquérir! L'occasion pour nous de voyager dans le passé et de revivre leur rencontre, leur amour, leur rupture, autant de scènes rocambolesques, romantiques et corrosives qui vont faire de ce voyage le plus bouleversant de leur vie.

 

http://s.wat.fr/image/bande-annonce-amour-turbulences_5xvjd_2jwj5m.jpg

 

Comédie romantique à la phrase bourrée de qualité. Amour & turbulences marchent essentiellement grâce à un casting impeccable et une réalisation inventive (enfin, inventive.... le split-screen n'est pas nouveau, mais ici est relativement bien amené).

Nicolas Bedos fait preuve d'une maîtrise impressionnante, (Lu)divine Seignier est sublime dans le rôle d'une femme à qui on ne l'a fait pas. Mais c'est surtout au niveau de l'écriture des personnages que ce film est passionnant. On passe sur certaines facilités (la mère de Julie, déçu par les hommes qui ne peux les voir en peinture) pour arriver vers des personnages hy^ra-réalistes (ce qui change énormément des comédies romantiques habituelles). La fille n'est pas une gogo et l'homme n'est pas sans faiblesse...
Une petite mention aussi au comédien Michel Vuillermoz (de la comédie française, oui tout de même) en stewart.

Le Capitaine vous le conseille visiblement.

 

http://s0.wat.fr/image/amour-turbulences-extrait_5vjer_2jgacs.jpg

 

Note du Capitaine : Rhooooo.... le vilain jeux de mots entre les turbulences (en avion) et les turbulences (émotionnels)... non, c'est vraiment pas bien. Et puis, Alexandre Castagnetti n'est pas un inconnu.... il est membre du duo de la Chanson du dimanche. Alors là, on dit.... môssieur.

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3 avril 2013 3 03 /04 /avril /2013 10:56

http://www.mespetitsbonheurs.com/wp-content/uploads/affiche-les-croods.jpg 

Réalisation
Kirk De Micco  
Chris Sanders  
 
Scénario
Chris Sanders   Scénario
Kirk De Micco   Scénario

John Cleese   Histoire
Chris Sanders   Histoire
Kirk De Micco   Histoire

Avec en VO 

Nicolas Cage ... Grug (voix)

Emma Stone ... Eep (voix)

Ryan Reynolds ... Guy (voix)

Catherine Keener ... Ugga (voix)

Cloris Leachman ... Gran (voix)

Clark Duke ... Thunk (voix)

Chris Sanders ... Belt (voix)

Randy Thom ... Sandy (voix)

 

Production
Kristine Belson .... producteur
Jane Hartwell .... producteur
 
Musique originale
Alan Silvestri  
 
Lumière
Yong Duk Jhun  
 
Montage
Eric Dapkewicz  
Darren T. Holmes  

 


 

Lorsque la caverne où ils vivent depuis toujours est détruite et leur univers familier réduit en miettes, les Croods se retrouvent obligés d’entreprendre leur premier grand voyage en famille. Entre conflits générationnels et bouleversements sismiques, ils vont découvrir un nouveau monde fascinant, rempli de créatures fantastiques, et un futur au-delà de tout ce qu’ils avaient imaginé.
Les Croods prennent rapidement conscience que s’ils n’évoluent pas… ils appartiendront à l’Histoire.

 

http://www.tuxboard.com/photos/2013/02/Les-Croods-5.jpg

 

Film d'animation mineur, les Croods reste sympathique. Les rares moments de poésie visuelle (oui, il y en a) ne peuvent contrebalancer l'aspect binaire du conflit générationel. Les hommes des cavernes sont des grosses brutes et l'évolution est représenté par un jeune au look de surfeur hawaïen.

On passera sur les gags facile (quasiment tous disponible dans la bande annonce) pour arriver au fond du problème... Les Croods est l'histoire d'un homme cherchant à avoir des idées. Mais le scénario en manque cruellement. Les moments féériques avec des longues séquences faisant ressortir la 3D en faisant virevolter des oiseaux/feuilles/braises etc... ne semblent là que pour combler un vide déplorable.

C'est dommage car l'un des auteurs de l'histoire est tout de même John Cleese,  immortel Monty Python... mais que vient-il faire dans cette galère?

 

http://static.cotecine.fr/tb/Photos/800x600/LES+CROODS+-3D+PHOTO3.JPG

 

Note du Capitaine : Depuis Marc Dutroux, les cavernes sont à la mode. (comment ça cette blague est limite sur la fiche d'un film pour enfant?).

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3 avril 2013 3 03 /04 /avril /2013 10:23

http://images.fan-de-cinema.com/affiches/comedie/anything_else_la_vie_et_tout_le_reste,1.jpg

Réalisation
Woody Allen  
 
Scénario
Woody Allen  

Avec

Woody Allen ... David Dobel

Jason Biggs ... Jerry Falk

Fisher Stevens ... Manager

Anthony Arkin ... Pip's Comic

Danny DeVito ... Harvey Wexler

Christina Ricci ... Amanda Chase

KaDee Strickland ... Brooke

Jimmy Fallon ... Bob

Diana Krall ... Herself

William Hill ... Psychiatrist

Stockard Channing ... Paula Chase
  Maurice Sonnenberg ... Movie Theater Patron

Kenneth Edelson ... Hotel Desk Clerk

David Conrad ... Dr. Phil Reed

Joseph Lyle Taylor ... Bill

Erica Leerhsen ... Connie

Adrian Grenier ... Ray Polito

Anthony J. Ribustello ... Car Thug #1
  Ray Garvey ... Car Thug #2

Wynter Kullman ... Emily
  Zach McLarty ... Ralph
  Ralph Pope ... Cab Driver
 

James Babbin ... Movie Patron

Carson Grant ... Ron Keller, Acting Teacher (non crédité)
  David Jefferson ... College Student (non crédité)
  Charles LaPlaca ... Uniformed Cop (non crédité)

Greg Orvis ... Party Goer (non crédité)
  Melisanne Russo ... Customer (non crédité)

Frank Stellato ... Concerned Diner (non crédité)
  Eric Tonken ... Bar Patron (non crédité)

 

Production
Letty Aronson .... producteur
Charles H. Joffe .... co-producteur executif
Benny Medina .... producteur executif
Helen Robin .... co-producteur
Jack Rollins .... producteur executif
Stephen Tenenbaum .... producteur executif
 
Lumière
Darius Khondji  
 
Montage
Alisa Lepselter  

 


 

Un jour, Jerry a rencontré Dobel, écrivain comique comme lui. Dobel est son confident et le conseille dans les choix difficiles. Un autre jour, Jerry a rencontré Amanda. Ils sont aussitôt tombés amoureux l'un de l'autre. Ils faisaient l'amour dans des hôtels, puis il leur a fallu quitter leurs légitimes et se sont installés ensemble. Mais amanda est une jeune comédienne un peu boulimique qui compense les angoisses de l'existence en mangeant. Et comme elle est stressée!... Surtout, elle ne supporte plus que Jerry la touche. Il la soupçonne d'avoir une liaison et l'espionne.

 

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Clown génial, Woody Allen avait créé son fabuleux personnage d'hypercondriaque névrosé dès ses débuts (Take the money and run, Play it again Sam, Sleepers...). Les tribulations du personnage se sont poursuivies au long de plusieurs décennies. Mais comme Woody Allen est aujourd'hui un vieil homme, il a offert son costume à Jason Biggs, acteur comique révélé par l'indigeste American pie. Ici, c'est donc lui qui porte le film, manie l'humour allenien, et se débat avec la vie et surtout avec les femmes. Il le fait d'ailleurs avec un naturel et un talent inattendus, et se révèle totalement convainquant. A ses côtés, Christina Ricci campe une de ces femmes comme on les adore.... au cinéma exclusivement : totalement inconséquente, excessive, insupportable (par certains côtés, elle fait penser à un personnage de Guitry!). Le duo d'acteur fonctionne bien, et Danny de Vito est superbe. Quant à lui, oody Allen s'essaie, avec Dobel à un nouveau personnage... peut-être encore inachevé! Jerry est Woody Allen.... alors Dobel n'en est qu'un avatar : un de ces personnages décalés, jamais à leur place, jouant les sages mais manquant de sagesse. Il est ce personnage en plus (en trop?), revenu de tout qui porte un regard désespéré sur une vie dont il n'y a rien à attendre. Il est l'ancien qui a renoncé, en opposition avec le jeune Jerry qui se débat dans l'existence pour y trouver sa voie. Mais l'échec est annoncé : nous sommes tous condamnés à devenir des Dobel, et à disparaître sans laisser de trace.

 

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Note du Capitaine : La mécanique des films de Woody Allen est aujourd'hui tellement bien huilé que le simple fait qu'il n'apparaisse qu'en second rôle fut un (micro) événement. (Et que dire quand il a commencé à ne plus apparaître du tout).

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3 avril 2013 3 03 /04 /avril /2013 00:00

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Réalisation
Steven Soderbergh  
 
Scénario
Scott Z. Burns  

Avec 

Rooney Mara ... Emily Taylor

Carmen Pelaez ... Prison Desk Guard

Marin Ireland ... Upset Visitor

Channing Tatum ... Martin Taylor

Polly Draper ... Emily's Boss
  Haraldo Alvarez ... Garage Attendant

Jude Law ... Dr. Jonathan Banks

James Martinez ... Police Officer at Hospital

Vladimi Versailles ... Augustin
  Jacqueline Antaramian ... Desk Nurse

Michelle Vergara Moore ... Joan

Catherine Zeta-Jones ... Dr. Victoria Siebert

Katie Lowes ... Conference Organizer

David Costabile ... Carl

Mamie Gummer ... Kayla
  Steven Platt ... Bartender

Victor Cruz ... NYPD Officer Beahan

Vinessa Shaw ... Dierdre Banks

Elizabeth Rodriguez ... Pharmacist

Peter Friedman ... Banks Partner #1

Andrea Bogart ... Drug Rep

Laila Robins ... Banks Partner #2
  Mitchell Michaliszyn ... Ezra Banks
  Elizabeth Rich ... Banks Patient #1
  Roderick Rodriguez ... Paramedic #1
  Mark Weekes ... Paramedic #2

Scott Shepherd ... NYPD Detective

Michael Nathanson ... Assistant District Attorney

Timothy Klein ... Transporting Officer Klein

Sheila Tapia ... Emily's Attorney
  Josh Elliott ... GMA Anchor
  Sasha Bardey ... Dr. Peter Joubert
  Ashley Morrison ... Reporter #1
  Steve Lacy ... Reporter #2
  Ken Marks ... Banks Patient #2

Devin Ratray ... Banks Patient #3

Russell G. Jones ... Jeffrey Childs

Munro M. Bonnell ... Judge #1

Susan Gross ... Susan

Debbie Friedlander ... Wards Island Administrator

Ilyana Kadushin ... ECT Patient

Johnny Sanchez ... ECT Nurse

Nicole Ansari-Cox ... Disturbed Patient on Phone

LaChanze ... Wards Island Desk Nurse

Alice Niedermair ... Ward Island Nurse (en tant que Alice Niedermair-Ludwig)
  Craig muMs Grant ... Wards Island Orderly

Davenia McFadden ... Judge #2
  Raymond DeBendictis ... Arresting Officer

J. Claude Deering ... Zach
 

Ann Dowd ... Martin's Mother

Joe Pierce ... Guest Black Tie Gala

Ashlie Atkinson ... (non crédité)

Kevin Cannon ... Inmate (non crédité)

Carol Commissiong ... NYPD Clerk (non crédité)

Laurence Covington ... Wards Island Patient #1 (non crédité)

Tischa Culver ... Nurse (non crédité)

Onika Day ... Depressed Woman - Ablixa Commercial (non crédité)

Brian Distance ... Wards Medical Staff #5 (non crédité)
  John Farrer ... Le Circ Restaurant Patron (non crédité)
  David Fierro ... Wards Island Patient 2 (non crédité)

Leeann Hellijas ... Nurse (non crédité)

Vince Hickman ... Subway Passenger (non crédité)

Rosemary Howard ... Prison Visitor (non crédité)

Peter Iasillo Jr. ... Inmate (non crédité)

Zivile Kaminskaite ... Medical Conference Participant (non crédité)

Peter Y. Kim ... Young Stockbroker (non crédité)

Larissa Laurel ... Pill Nurse (non crédité)

Lucinda Lewis ... Wealthy Donor at Black Tie Gala (non crédité)

Nyle Lynn ... Nurse (non crédité)

Sean Marrinan ... Pedestrian (non crédité)

Dylan Clark Marshall ... Little Boy (non crédité)

Johan Matton ... Restaurant Guest (non crédité)

Annika Merkel ... Hospital Visitor (non crédité)
  Ralph Meyer ... Ward Island Medical Staff Security Guard (non crédité)
  John Mitchell ... Diner Patron (non crédité)

Mario Moise Fontaine ... Juror #3 (non crédité)

Nancy Nagrant ... Intenin Drug Commercial Mom (non crédité)
  Kimberly Hana Nguyen ... Hot Assistant (non crédité)

Gil O'Brien ... Pasta Lover Pedestrian (non crédité)

Kerry O'Malley ... Ward Psychiatrist (non crédité)

Greg Paul ... Security Guard (non crédité)

Dennis Rees ... NYPD Officer (non crédité)

Anthony J. Ribustello ... Desk Sergeant (non crédité)
  Alan R. Rodriguez ... Police Officer #51 (non crédité)

Jenny Rostain ... Guggenheim Donator in Gala (non crédité)

Hollie K. Seidel ... Depressed Woman - Ablixa Commercial (non crédité)

Kenneth Simmons ... Agent 1 (non crédité)

Blago Simon ... Fundraiser Guest (non crédité)

Kelly Southerland ... Laughing Pedestrian (non crédité)
  Carol Stanzione ... Freaky Poncho Patient (non crédité)
  Erica Watson ... Processing Nurse (non crédité)

Volieda Webb ... Female Prisoner (non crédité)

Aaron Roman Weiner ... Cop (non crédité)

 

Production
Sasha Bardey .... co-producteur
Scott Z. Burns .... producteur
Elena de Leonardis .... co-producteur
Lorenzo di Bonaventura .... producteur
Douglas Hansen .... producteur executif
Gregory Jacobs .... producteur
Michael Polaire .... producteur executif
James D. Stern .... producteur executif
 
Musique originale
Thomas Newman  
 
Lumière
Steven Soderbergh   (en tant que Peter Andrews)
 
Montage
Steven Soderbergh   (en tant que Mary Ann Bernard)

 


 

Jon Banks est un psychiatre ambitieux. Quand une jeune femme, Emilie, le consulte pour dépression, il lui prescrit un nouveau médicament. Lorsque la police trouve Emilie couverte de sang, un couteau à la main, le cadavre de son mari à ses pieds, sans aucun souvenir de ce qui s’est passé, la réputation du docteur Banks est compromise…

 

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Dès les premiers instants, Steven Soderbergh et ses images vaporeuses nous entraînent dans un univers presque irréel, voire onirique. Le rythme est très lent, parfois même hypnotique, à tel point que le début du film en est presque soporifique.
Un peu plus tard, nous comprenons que ces "Effets secondaires" a justement pour sujet la somnolence (possible effet secondaire des médicaments utilisés pour soigner la dépression). La démarche (volontaire ou non) de livrer un film au rythme lent pour parler de somnolence est amusante, mais peut sembler un peu tirée par les cheveux. Fort heureusement, la mise en scène de Steven Soderbergh sait elle aussi engendrer des effets secondaires qui seront particulièrement appréciés des spectateurs allergiques aux rebondissements en tout genre. En nous entraînant dans une sorte de rêve éveillé, en nous incitant presque, grâce à sa mise en scène, à flotter au dessus du réel, Soderbergh nous aide en effet à accepter tous les rebondissements qui alimentent le film, sans jamais jouer le rôle du réalisateur trop malin pour être honnête qui s’amuse à nous piéger. Il parvient ainsi à nous prendre à contre pied tout en nous donnant l’impression d’être toujours à nos côtés.
À l’arrivée, le résultat est peut-être mineur et pourra être perçu comme un thriller à rebondissements camouflé en exercice de style, mais la réussite de la démarche mérite d’être saluée!
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Note du Capitaine : Bon, je me suis endormie. J'irais demandé à mon équipe si c'était bien.
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