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15 février 2012 3 15 /02 /février /2012 00:00

Pas grand chose à se mettre sous la dent en cette semaine de février un peu froide. Le film assurèment le plus fun a l'air bien d'être le Ghost Rider 2 du duo Neveldine et Taylor qui nous avait déjà bien explosé les mirettes avec le dyptique bien barré et parfaitement recommandable Hyper Tension (Ah... la scène de la fellation en voiture avec Amy Smart ) bref, on attend un grand moment de cinéma qui sera sûrement présent de le pur film d'exploitation Voyage au centre de la Terre 2 avec le Rock. Ca sera sûrement nul mais ça sera fun. Nous ne mentionnerons que pour la forme la comédie française de la semaine... Il était une fois, une fois qui rien qu'à l'énoncé du titre fait peur ou pitié, selon qu'on est friand des blagues belges. Ce n'est pas notre cas et nous le déplorons car nous aimons un peu François-Xavier Demaison.... un peu.

 

La vie d'une autre de Sylvie Testud (1h37)

Ici, on aime Mathieu Kassovitz, en tant que réalisateur et en tant qu'acteur. Ici présent dans le film de Sylvie Testud. Un film touchant sur une femme qui se réveille en ayant oublié 15 ans de sa vie. Bien sûr la métaphore n'est pas très fine, la femme se réveille à la fin d'une relation pour se dire que finalement elle aime cet homme qu'elle quitte mais c'est bien joué, les acteurs sont bons et finalement on a pas besoin de beaucoup plus.

 

Voyage au centre de la Terre 2 : L'île mystérieuse de Brad Peyton (1h33)

 

Si vous suivais ce site, vous devez savoir qu'on aime bien quand un film est totalement con et c'est le cas ici avec ce deuxième volet de "Journey" (on notera qu'apparemment lors de la sortie du premier le distributeur français n'avait visiblement pas prévu qu'il y aurait une suite...) ré-écrivant à nouveau Jules Verne, le résultat n'est pas déplaisant si on le regarde dans l'optique de visionner un bon nanar surtout que les décors ont l'air aussi faux que les seins des Kardashians. Le premier volet nous avait frappé par des effets 3D de projection totalement annexes et inutiles... On compte sur cette suite pour faire pareil.

 

Ghost Rider, l'esprit de vengeance de Mark Neveldine et Brian Taylor (1h45)

 

Ici, on est fan de Nicolas Cage (enfin surtout de ses cheveux), alors le voir tout feu tout flamme dans un film, ça nous donne envie d'enfourcher son tricycle et de parcourir la route en poussant un rire maléfique. Surtout qu'outre son acteur principal et son duo de réalisateur (responsable d'Hyper tension et d'Ultimate game... des petits génis de la caméra, je vous dit), il y a notre Christophe Lambert national et ça, c'est la preuve que c'est un film réellement déviant.

 

 

 

Il était une fois, une fois de Christian Merret-Palmair (1h35)

 

Attention, on sent le comique aussi gras qu'une frite.... Si vous voulez passer une soirée aussi fournie en blague facile, le rédacteur de ces lignes vous invites au bar du coin où là avec ces amis, il vous proposera un spectacle aussi bien fournie et en plus, vous pourrez y boire de la bière. Le fait de voir des belges faire des blagues sur les belges avec l'accent belge n'a jamais été drôle et ne le sera probablement jamais.

 

La dame de fer de Phillida Lloyd (1h44)

 

Biopic de Margareth Thatcher avec Meryl Streep. Produit à OSCAR bien formaté comme il faut. Musique envoutante, acteur à fleur de peau, sujet important, c'est tellement bien formaté pour la compétition qu'on y cherchera désespérement une âme.

 

La désintégration de Philippe Faucon (1h18)

 

Film sur l'intégration des personnes d'origines islamiques, enfin plutôt la non-intégration de celles-ci et l'utilisation d'un racisme latent au sein de la société française par des groupuscules djihadistes. Film nécessaire et expliquant très bien le phénomène. Une petite pétite assez courte ou il n'y a rien à jeter.

 

Dos au mur d'Asger Leth (1h42)

 

Film d'action avec une grande idée intéressante, le principal protagoniste se trouve pendant tout le film sur une corniche près à sauter dans le vide.... et sinon? bah sinon pas grand chose d'autre, chacun fait son petit numéro pour un retournement de situation que l'on aura déjà capté 30 minutes avant la fin si on a vu les affiches françaises et la tagline.

 

Dix hivers à Venise de Valerio Mieli (1h39)

 

Histoire d'amour se déroulant.... (je laisse planer le suspense) à Venise. ça nous a laissé de marbre. On reste convaincu que les caves sont les meilleures endroits pour y rencontrer l'amour. D'ailleurs, on propose prochainement un guide des meilleurs caves de France.

 

Amador de Fernando Leon de Aranoa (1h52)

 

Film social espagnole sur une jeune femme enceinte s'occupant d'un petit vieux qui finit par mourir. Bien sûr, le monde s'écroule. Qui va s'occuper de l'enfant? Comment va-t-elle faire sans emploi? On est définitivement pas fan de ce genre de cinéma.

 

Je suis venu vous dire... de Pierre-Henry Salfati (1h38)

 

En France, on adore se tourner vers son passé en disant "On en fera plus des gars comme ça, de la provoc comme ça, plus personne n'oserait le faire." Et on dit ça sur des plateaux télé. Mais dès qu'une telle personne se pointe dans la vie réelle on lui ferme les portes. Un bon provocateur est un provocateur mort. Ce documentaire fort intéressant est un peu dans cette logique, on nous rappellant par bribe que des paroles comme Gainsbarre à pu avoir ne pourrait plus être prononcé par des contemporains, c'est l'enterré peu à peu... voir pisser un peu plus sur sa tombe. (en espérant avoir bu un bon whiskie avant tout de même.)

 

Howl de Rob Epstein et Jeffrey Friedman (1h24)

 

Lu dans un commentaire sur Youtube... "So many hipsters in one movie", bah c'est un peu ça. En racontant le procés d'Allen Ginsberg (who? dira le monsieur au fond de la salle... et il n'aura pas tort), où celui-ci devra défendre un poème contre une accusation de pornographie. On est clairement dans cette mouvance très hipsters où le porno c'est cool.... ah oui, sur ce point je suis un hipster aussi. On notera tout de même de très bels illustration en animation des poèmes du bonhomme.

 

Le jardinier qui voulait être roi de David Sukup et Kristina Dufkova (1h05)

Film d'animation assez bien fichu mais le studio Aardman a placé la barre tellement haute dans le domaine de la pate à modeler que ce film fait pale figure. Mais depuis quand les mômes ont des considérations esthétiques?

 

La mémoire dans la chair de Dominique Maillet (1h44)

Un homme revient au pays pour y enterrer son père mais il est très vite confronté au passé de celui-ci et à au franquisme. Ce film passera malheureusement inaperçu, noyé dans la masse. C'est dommage car ce film avait tout de même un bon potentiel émotionnel.

 

La Martinique aux martiniquais - L'affaire de l'Ojam de Camille Mauduech (2h08)

Attention, documentaire à prendre avec énormément de pincettes, car nous sommes clairement dans un documentaire engagé et pro OJAM. (Organisation de la Jeunesse Anticolonialiste de Martinique), formé avec le soutien du FLN algérien et demandant bien sûr l'indépendance de la Martinique. Sur 2h08, on aura droit à la parole de cette organisation.... Je passe mon chemin.

 

La grande illusion de Jean Renoir (1h54) (reprise)

Cinq pièces faciles de Bob Rafelson (1h38) (Reprise)

Ville haute, ville basse de Marvin Leroy (1h48) (Reprise)

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